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    Cette rubrique contient des articles relatifs aux vêtements, chaussures, chapeaux, etc. de toutes les pays et de toutes les époques.  Mais aussi des étoffes, parures, coiffures...


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  • BEMBERG

    Le bemberg est une fibre artificielle issue de la cellulose du bois (viscose cuproammoniacale). Le mot désigne aussi l'étoffe fine et légère obtenue à partir de cette fibre. On l'utilise notamment dans la confection féminine ou pour réaliser des doublures. Les tissus ainsi obtenus ont un toucher souple et soyeux.

    Bemberg est un nom déposé (d'une ancienne marque allemande). Cette fibre fut commercialisée en 1918.

    Ce mot de 7 lettres n'a pas d'anagramme, n'est pas décomposable en 6+1 et ne scrabble que sur un S (pour le mettre au pluriel). Sinon, le rajout le plus court possible est un 7+4 : REMBOBINAGE...


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    Le casimir est une étoffe de laine légère croisée. Sur l'image ci-dessus sont représentés deux exemples de redingotes - des manteaux de femme, ici - en casimir datant du début du XIXème siècle. Selon le Dictionnaire Historique de la Langue Française, ce mot s'est d'abord écrit casinir(e) en 1686 avant d'être attesté sous la graphie casimir en 1790. Ce mot est issu du nom de la province de Cachemire (au nord-ouest de l'Inde) dont il constitue une altération, après emprunt à l'anglais Cassimer. Fait de dessins et de couleurs variées, le casimir a été surtout à la mode pendant la première moitié du 19ème siècle; il était aussi utilisé pour les gilets d'homme ou les pantalons. 

    Pour le scrabbleur, CASIMIR est un mot de sept lettres sans anagramme; en rajout sur une autre lettre, ce mot ne permet de scrabbler (outre le S), que sur un E (ESCRIMAI), un N (MINCIRAS-MINICARS) ou un O (CRAMOISI).

     


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    Le catogan ou cadogan est un "noeud attachant les cheveux sur la nuque" selon la définition de l'ODS. Il tire son nom d'un certain William, général anglais et comte de Cadogan (1672-1726) qui le premier lança cette mode chez les hommes. Ce mot est entré dans l'usage en 1768, plus de quarante après la mort du comte. Cette coiffure, à l'origine masculine (il faut se souvenir que Guignol en portait une), est devenue une exclusivité féminine quand les hommes avaient les cheveux courts jusque dans les années 1960, avant de redevenir à la mode chez l'homme d'un certain style des années 80.

    Pour le scrabbleur : ni CATOGAN ni CADOGAN ne possèdent d'anagramme. Outre leurs pluriels, seul CATOGAN permet en 7+1 CANOTAGE. CADOGAN (qui n'est pas décomposable en 6+1) ne donne qu'un seul rajout en 7+2 : DÉCAGONAL. CATOGAN en donne sept, dont CATALOGNE (étoffe).


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    La fontange est une coiffure féminine en usage à la fin du XVIIème siècle et au début du XVIIIème. Elle doit son nom à celle qui l'a pour ainsi dire "inventée" un peu par hasard, la duchesse de Fontanges. En 1680, lors d'une partie de chasse avec Louis XIV dont elle était la favorite, elle se prit les cheveux dans la branche d'un arbre. Elle rattacha alors sa chevelure à l'aide de sa jarretière, et en la relevant sur le sommet de sa tête. Le roi fut séduit par cette vision et lui demanda de ne surtout rien changer à sa coiffure... qui dès le lendemain eut un succès fou chez les femmes, et la mode durera jusqu'en 1713. La jeune duchesse mourra à l'âge de vingt ans d'une pleurésie, un an à peine après cette anecdote historique.

    Le mot FONTANGE ne possède aucune anagramme. On peut le décomposer sous la forme NÉGATON ou TONNAGE + F. Il n'autorise qu'un seul rajout en 8+1 outre son pluriel : GONFLANTE.


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    Un houseau est une sorte de jambière simulant la tige d'une botte. On enfilait cette seconde paire de chausse en cuir (sur la chausse en laine) en particulier lorsque l'on devait faire de longues chevauchées. Le fait de porter des houseaux (ce mot s'emploie surtout au pluriel) excluait le port de chaussures puisqu'ils étaient pourvus de pieds. Ces jambières pouvaient être faites en différents cuirs : peau de mouton, de veau, de chèvre... Certains étaient munis de lacets sur les côtés, ce qui permettait de les enfiler plus facilement. Le houseau est considéré comme l'ancêtre de la botte moderne.

    Ce mot, apparu au XIIe siècle, vient de l'ancien français huese "botte", lui même dérivé du francique hosa.

    Pour le scrabbleur, ce mot n'a aucune anagramme, au singulier comme au pluriel. En outre, HOUSEAU ne permet qu'un seul mot de neuf lettres en double appui : PAUCHOUSE (matelote de poissons de rivière, que l'on écrit aussi pochouse).

     


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    Le kabig ou kabic est une veste courte de drap et à capuchon, d'origine bretonne. Son tissu est imperméable, car il est tissé dans une laine imprégnée de suint. Au niveau du ventre, une double poche dite aussi "poche Napoléon" permet de mettre ses mains à l'abri. Portée à l'origine par les goémoniers (sous le nom de kab an aod) puis par les marins bretons, le mot (né en 1946) nous vient de son inventeur, un certain Marc le Berre, du breton kab "cape" (bâti sur la racine arabe qaba "tunique"). Le kabig est par la suite devenu un vêtement pour tous, qui a connu un grand succès après-guerre, et jusqu'aux années 70.

    Pour les scrabbleurs voici deux mots bien utiles. L'un comme l'autre n'ont pas d'anagramme et ne sont pas décomposables en 4+1. Le tirage ABCIK?? donne deux deux scrabbles secs de sept lettres : BACHKIR et LAMBICK. Et même, sur une lettre d'appui, BAKCHICH et ZWIEBACK. Par contre KABIG, même accompagné de deux jokers, n'offre en revanche aucun rajout de moins de 10 lettres.


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    Le raglan (n.m. et adj.) est défini dans l'ODS comme un "vêtement à manches droites remontant jusqu'à l'encolure". Dans ce sens, le plus moderne, le mot est utilisé en tant qu'adjectif. On dira : un manteau, un trench raglan. Mais le substantif, guère utilisé de nos jours, fut d'usage et désigna anciennement un manteau à pèlerine, dont la mode fut lancée au moment de la guerre de Crimée. Il doit son nom à celui de Lord Raglan, maréchal anglais qui combattit et mourut à Sébastopol en 1855. C'est en son honneur que le manteau fut ainsi baptisé, par allusion avec le vêtement que portaient ses troupes. A la fin du XIX ème siècle, le nom désigna un pardessus assez ample à manches droites... finalement avec le temps, l'accent ayant été mis sur la coupe des emmanchures, le mot n'est plus employé qu'adjectivement pour qualifier les manches droites ou le manteau qui en comporte. 

    Pour le scrabbleur, le pluriel RAGLANS est un scrabble sec sans anagramme; il permet 6 rajouts en huit lettres, dont sur un K, le redoutable KANGLARS (poignard oriental) et sur un O le pluriel GRANOLAS, nouvelle entrée de l'ODS 8.

     


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  • Le surcot est un vêtement médiéval que l'on portait sur la cotte (d'où son nom), du XIIe au XVe siècle. Cette sorte de tunique faisait partie de l'habillement pour les deux sexes, cependant elle était plus longue pour les femmes. On le retirait souvent à l'intérieur, où l'on mettait toutefois des surcots "à manger" à l'heure des repas. Le surcot évolua durant la période où il fut en usage, surtout chez les femmes : manches réduites, retroussé sur les hanches, puis découpé ou échancré autour des ouvertures des bras, il laissait apparaître à plusieurs endroits le vêtement du dessous. 

    Pour le scrabbleur : SURCOT a deux anagrammes quand il est au singulier, COURTS et TURCOS; en revanche, il n'en possède pas lorsqu'il est au pluriel. En outre, avec les sept lettres de SURCOTS en main il est possible de former quelques scrabbles sélectifs sur une lettre d'appui comme SCORBUTS, SOUSCRIT, SURCOÛTS, SURSTOCK. Les 8 rajouts possibles en 7+1 commencent tous par un S.  

     


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