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    Pointe-à-Pitre est le chef-lieu de la Guadeloupe. Cette ville est située à l'ouest de Grande-Terre, non loin de la Rivière Salée qui marque la limite avec Basse-Terre, partie occidentale de l'île. D'une population d'un peu plus de 16.000 habitants (les Pointois) elle fait toutefois partie d'une aire urbaine de 16 communes regroupant plus de 300.000 âmes. Pointe-à-Pitre fut plusieurs fois ravagée par des incendies, des séismes ou des cyclones et beaucoup de bâtiments durent être reconstruits. Un certain nombre de ses monuments "historiques" datent du XIXe, voire du XXe siècle (Hôtel de Ville). Dans cette ville, la modernité cohabite avec la tradition. A visiter : le musée Saint-John Perse, la place de la Victoire, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Aujourd'hui Pointe-à-Pitre vit essentiellement du tourisme et du commerce. Notons enfin que tous les 4 ans la ville accueille l'arrivée de la Route du Rhum.

    L'origine du nom de la commune fait débat. Pour certains ce nom viendrait d'un pêcheur, immigré hollandais qui s'appelait Peter. Selon d'autres, il faudrait plutôt chercher du côté de la rivière à Pitres mentionnée par certaines cartes du XVIIe siècle. Enfin, selon une 3e hypothèse, Pitre viendrait du mot espagnol pitera, arbuste parasite du palétuvier. Qui dit vrai ?

    Pour le scrabbleur : POINTOIS est un mot de 8 lettres qui a une anagramme, POSITION. En revanche le féminin POINTOISE n'a pas d'anagramme au singulier, mais en possède une au pluriel : POÉTISIONS.


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    La célosie est une plante tropicale voisine des amarantes dont certaines espèces sont cultivées pour être utilisées comme plantes d'ornement ; il existe ainsi trois variétés de célosies ornementales, la plus répandue étant la célosie plumeuse qui produit un beau panache avec ses épis aux multiples couleurs. D'autres espèces (telles que la célosie sauvage) sont considérées en revanche comme de mauvaise herbes. D'une taille pouvant varier de 20 à 60 cm, la célosie apprécie la chaleur et le soleil. En Afrique elle est une plante alimentaire, que l'on consomme en soupe ou en ragoût.

    Le mot latin celosia est dérivé du grec keleos "brûlant" en référence à la floraison en forme de flamme et de la couleur de certaines espèces.

    Pour le scrabbleur : ce mot, entré en 2012 dans l'ODS 6, a apporté une anagramme à ISOCÈLE, qui n'en avait pas jusqu'alors. Mais cette même édition de l'ouvrage de référence lui en a donné une autre avec COLISÉE (il ne s'agit pas d'un monument mais du verbe coliser (v.t.) ayant pour sens : conditionner un produit avant son expédition). En outre, ce mot permet au total 11 rajouts en 7+1 sur 5 lettres distinctes.


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    Un houngan est un prêtre, magicien et guérisseur vaudou. Ce chef spirituel organise et dirige les cérémonies. Il dialogue avec les esprits et se charge des sacrifices au rythme des tambours. Le houngan et la mambo (son équivalent féminin) sont souvent munis d'une calebasse emplie de vertèbres de couleuvre qui les différencie des autres pratiquants. C'est par lui que transitent les esprits (loas) qui désirent transmettre un message au monde des vivants.

    Le mot houngan nous vient de la langue fon, où gan signifie "chef".

    Pour le scrabbleur, HOUNGAN est un mot de 7 lettres dépourvu d'anagramme et qui ne scrabble sur aucune autre lettre que le S pour le mettre au pluriel. En double appui, les seuls 7 + 2 possibles sont CHANTOUNG, CHOUGNANT et... SHANTOUNG.


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    La rubiette n'est pas une espèce proprement dite mais plutôt une appellation donnée dans certaines régions, à un oiseau présentant un plumage rouge tels que le rouge-gorge ou le rouge-queue.

    Les rubiettes (...) sont des oiseaux solitaires, qui nichent généralement dans des trous, et vivent d'insectes, de vers (Cuvier, Règne animal).

    Ce mot, attesté en 1694, s'écrivait initialement rubienne. Il vient du latin rubeus "rouge".

    Pour le scrabbleur, ce mot possède une seule anagramme : BITTURÉE. Outre son pluriel, tous les autres 7+2 qu'ils permet (au nombre de 6) sont des formes verbales, dont un seul participe passé (ATTRIBUÉE).


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    Le bésigue est un jeu de cartes apparu en France au XIXe siècle. Tout comme la belote (dont il partage quelques similitudes) il peut se jouer à deux, trois ou quatre joueurs. Il se pratique avec deux jeux de 32 cartes. Le but du jeu et de marquer des points en étalant des combinaisons de cartes et en levant des plis, si possible avec des brisques (As et 10, les deux cartes les plus fortes). Si au jeu de belote, la "belote" désigne la présence dans la même main du roi et de la dame d'atout, en revanche le "bésigue" est le mariage du Valet de carreau et de la Dame de pique, combinaison qui rapporte 40 points. Si on a la chance inouïe d'avoir les deux Valets de carreau et les deux Dames de pique, on a un double bésigue, ce qui permet d'engranger pas moins de 500 points... les autres combinaisons primées sont les mariages (Roi et Dame d'une même couleur), les carrés, la suite (de l'As au 10).

    On retrouve le bésigue dans Nana de Zola : "Mais le moment le plus dur, c'étaient les deux ou trois heures, entre le déjeuner et la toilette. D'ordinaire, elle proposait un bésigue à sa vieille amie". Ou encore, chez Alphonse Daudet dans Tartarin de Tarascon : "Il entrait faire son bésigue avec le commandant".

    Ce jeu de cartes, voisin du "mariage", autre jeu à la mode à la fin du XIXe, était initialement orthographié bézigue. D'origine obscure, le mot peut être rapproché de l'italien bazzica qui désignait un ancien jeu de cartes en usage au XVIe-XVIIe siècle. Ce mot peut être lui-même rattaché soit au verbe bazzicare "fréquenter", soit à bazza "avantage, gain".

    Pour le scrabbleur : voici un mot de sept lettres sans anagramme, au singulier comme au pluriel. Outre sur le S pour le mettre au pluriel, ce mot permet 5 rajouts en 7 + 1 :  + A : BESAIGUË - + B : GIBBEUSE - + L : BIGLEUSE - + N : BÉGUINES - + R : BRIGUÉES. Parmi les 13 rajouts ossibles en 7+2, citons BRIDGEUSE (qui pratique un autre jeu de cartes !), BRUGEOISE, BUDGÉTISE, GIBOYEUSE et, à partir du 1er janvier 2020, le pluriel BIENJUGÉS.

    Pour illustrer le présent article, j'ai choisi ce tableau de Gustave Caillebotte (1848-1894) “Le Jeu de Bézigue”, réalisé en 1880.


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    Une zlabia est une sorte de beignet à base de soupe de miel. Elle se consomme couramment dans les pays arabo-musulmans dont elle est une des spécialités, notamment pendant le ramadan. La zlabia peut se présenter sous différentes formes, rondes, longues ou en bâtonnets. Farine, levure, sucre, eau, jus de citron et soupe de fleur d'oranger sont les autres ingrédients nécessaires à sa préparation, qui est plutôt longue puisque la pâte doit reposer pendant 4 à 5 jours. A déguster avec un bon thé à la menthe...

    L'origine de cette confiserie serait (soi disant) due à la maladresse d'un pâtissier du Moyen-Orient qui avait raté sa pâte à pain et qui se serait écrié : "Zella abia" (Je l'ai ratée !). Il l'a alors faite cuire directement dans l'huile de friture... et la zlabia était née ! Ce qui reste à démontrer. Selon d'autres sources, ce serait le plateau dans lequel le gâteau était servi au roi qui serait tombé, provoquant ainsi le même cri : "zella abia" !

    Pour le scrabbleur, voici un fort joli mot qui forme au pluriel un scrabble de 7 lettres sans anagramme, qui ne donne aucune possibilité de rajout en 7+1 et autorise seulement deux 9 lettres en double appui : BANALISEZ ou le très improbable ALBIZZIAS...


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