• OSTRYA

     

    L'ostrya est un arbre voisin du charme, de la famille des bétulacées. Il en existe une dizaine d'espèces, parmi lesquelles le charme-houblon (photo ci-dessus). Originaire d'Amérique du Nord, ce bel arbre rustique (qui résiste à des températures pouvant descendre jusqu'à - 20°C) possède des feuilles caduques ressemblant à celles du charme. Il produit des chatons (inflorescences) jaunes, et donne des fruits d'un blanc crème faisant penser au houblon. Cet arbre est présent en Europe du Sud, depuis la Méditerranée jusqu'à l'Autriche.

    Le mot vient du grec ostrys désignant cet arbre.

    Pour le scrabbleur : OSTRYA n'a pas d'anagramme, ni au singulier ni au pluriel. Au singulier on pourra penser (entre autres) à OSTRYA + B = BROYATS, + R = ROTARYS ou + U = YAOURTS. Au pluriel, OSTRYAS permet un seul 7+1 sur un I, avec le joli OARISTYS (mot littéraire désignant un entretien amoureux).


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  • CARABE

     

    Le carabe est un insecte coléoptère (de la famille des carabidés, qui compte environ 40.000 espèces) dont la carapace arbore souvent des teintes métalliques de couleurs variées (photo ci-dessus : le carabe doré). Certaines espèces telles que le carabe des bois sont cependant de teinte noire. Une de ses paires d'ailes étant atrophiée, le carabe est incapable de voler. Il est de forme plus allongée que les scarabées, avec lesquels il est souvent confondu ; en outre, ses antennes sont plus longues. Carnassier, il dévore de nombreux animaux nuisibles aux récoltes : escargots, chenilles, hannetons... il est de ce fait l'allié des jardiniers. Cet insecte a des activités plutôt crépusculaires ou nocturnes.

    Le mot vient du latin carabus, lui-même dérivé du grec karabos, qui a donné aussi scarabée.

    Pour le scrabbleur : CARABE, tout comme  CARABIDÉ, n'a pas d'anagramme, ni au singulier, ni au pluriel. Le pluriel CARABES est un mot de 7 lettres qui permet 16 rajouts en 8 lettres sur 10 lettres d'appui distinctes, parmi lesquels CABARDÈS, CARAÏBES ou SCARABÉE. Notons enfin qu'à partir du 1er janvier 2020, KAKAWI peut se décomposer en KAWAII + K.


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    Un coffin est un étui que les faucheurs portaient autrefois à la ceinture et qui leur servait à ranger leur pierre à faux. Cet objet était fait le plus souvent de bois, mais il pouvait être aussi en corne ou en métal (laiton, cuivre, zinc). Les coffins étaient de taille variable (généralement de 15 à 30 cm) et leur forme était différente selon les époques et les régions. Ils portaient le plus souvent une extrémité pointue, pour pouvoir être plantés dans la terre (par exemple, lors du repos du faucheur). Afin de maintenir la pierre humide, le coffin contenait en principe un fond d'eau ; en effet la pierre à faux doit être humide pour affûter de façon optimale. Selon les régions, cet étui pouvait prendre des noms fort différents : coffi, cossi, coudier, auguet, boutrêye, cafotin, canebutin...

    Tout comme couffin, le mot vient du latin impérial cophinus "corbeille, panier" lui-même emprunté au grec cophynos.

    Pour le scrabbleur, voici un mot qui au pluriel donne un scrabble unique de 7 lettres, et qui scrabble sur un H (CHIFFONS), un O (COIFFONS) et un U (COUFFINS).


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    Le mois d'avril est celui du traditionnel poisson, c'est aussi celui où l'on ne doit pas se découvrir d'un fil... le mot s'est d'abord écrit avrill avec deux L. Il est dérivé du latin populaire aprilius, qui serait lui-même dérivé de l'étrusque apru. Ce dernier serait emprunté au grec Aphrô... en définitive "avril" serait donc le mois d'Aphrodite. Signalons l'existence de mots dérivés comme l'adjectif avrillé,e (qui qualifie un blé semé en avril) ou encore avrillée, qui désigne aussi bien un liseron qu'une averse de printemps douce et tiède ; pour Chateaubriand (Mémoires d'Outre-Tombe), avrillée était employé par les poètes gaulois pour parler des quelques jours précédant le mois de mai. Toutefois, ces mots ne sont pas mentionnés dans l'Officiel du Scrabble.

    Quant à la tradition du poisson d'avril, elle reste controversée. Elle remonterait à 1564 où Charles IX a décidé que l'année commencerait le 1er janvier, au lieu - selon la légende - du 1er avril... ce qui n'a pas empêché des plaisantins de continuer à fêter le nouvel an le 1er avril en offrant des cadeaux... ainsi, avril arrivant en fin de carême où la consommation de viande était interdite, il était courant d'offrir un poisson. Mais d'autres préféraient jouer des tours aux autres, par exemple en leur offrant de faux poissons ! D'où l'origine de notre tradition... mais pour d'autres "historiens", une blague à succès consistait à jeter des poissons à la rivière alors que la pêche devenait interdite en avril, période de reproduction...

    Pour le scrabbleur : le mot compte trois anagrammes : LIVRA, RIVAL et VIRAL.


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