Les périèques étaient, dans la Grèce antique, des habitants libres vivant dans les régions périphériques d'une cité, où ils formaient des cités autonomes. Les périèques jouissaient de certains droits civiques. Cependant, sans être des esclaves, ils n'étaient pas pour autant des citoyens. S'ils avaient le droit de posséder des terres, en revanche ils ne pouvaient voter, devenir magistrats ni participer à l'assemblée, et étaient assujettis à des redevances et au service militaire. Les plus connus étaient ceux de Laconie (asssujettie à Sparte) qui étaient cultivateurs, industriels, négociants...

À Argos (...) à la suite d'une guerre malheureuse contre les Spartiates, le nombre des vrais citoyens était devenu si faible, qu'il avait fallu donner le droit de cité à une foule de périèques (Fustel de Coulanges, Cité antique,1864, p. 426).

Le mot vient du grec perioikos, formé sur peri "autour de" et oikos "maison". Littéralement : "ceux du pourtour".

Pour le scrabbleur, PÉRIÈQUE a pour anagramme REPIQUÉE et RÉÉQUIPE.