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INVAR et ELINVAR
Charles-Edouard Guillaume fit beaucoup pour augmenter la précision de nos montres. Ce physicien suisse (et fils d'artisan horloger) est notamment l'inventeur de deux alliages utilisés pour la fabrication des ressorts spiraux d'horlogerie. Dans un premier temps, l'invar, mis au point en 1897, était composé de 64 % de fer et de 36 % de nickel. Son coefficient de dilatation était considéré comme pratiquement nul, d'où son nom, abrévation de "invariable". Toutefois à l'usage on s'est rendu compte que cet alliage était encore légèrement sensible aux variations de températures et la précision pouvait être encore améliorée par l'adjonction de chrome et de manganèse. C'est ainsi qu'il élabora en 1920 l'élinvar (contraction de "élastique invariable"), caractérisé par un modèle élastique quasi constant. Cette découverte lui valut le prix Nobel de physique la même année.
A l'attention du scrabbleur, notons que INVAR a pour anagramme RAVIN; ELINVAR a une anagramme au singulier, RAVELIN (type de fortification) et une de plus au pluriel : SILVANER (vin blanc, que l'on peut aussi écrire sylvaner). Sur une lettre d'appui, 10 rajouts sont possibles. Il faut penser à des mots comme GRAVELIN, HIVERNAL, MINERVAL ou encore ALEVINER/RAVÉLIEN qui ont une nouvelle anagramme au 1er janvier 2020 avec la forme conjuguée NIVÈLERA.
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