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    CIPAILLE  /  CIPAYE

     

    Le cipaille est un plat traditionnel de la cuisine québécoise, se composant à l'origine d'un mélange de gibier et de pommes de terre étendu sur des couches de pâte. Aujourd'hui, le gibier est souvent remplacé par de la viande de boeuf ou de porc. Ce mot serait une déformation de "six-pâtes" (ce mets comportant normalement six couches de pâte) ou peut-être de l'anglais "sea-pie". CIPAILLE n'a pas d'anagramme ; il peut être décomposé en PIAILLE + C.

    Le cipaye est un ancien soldat indien au service d'une armée occidentale, à l'époque coloniale. Le même nom désigne aussi, actuellement, un fantassin de l'armée indienne. En 1857 eut lieu la révolte des cipayes : les soldats indiens refusèrent en effet d'employer des cartouches suspectées de contenir des graisses animales. Le mot vient du persan sipahi "cavalier" également à l'origine du mot spahi. Tout comme son homonyme ci-dessus, CIPAYE n'a pas d'anagramme. Notons que le tirage ACEIPSY ne permet de scrabbler que sur un A, pour former CAPEYAIS.


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  • CERASTE / CERAISTE

     

    Le céraste est une vipère à cornes que l'on trouve dans les déserts et zones semi-arides d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ce serpent venimeux, dont il existe plusieurs espèces, peut mesurer de 25 à 80 cm. Sur sa tête aplatie et triangulaire il porte des écailles en forme de cornes. Il se camoufle dans le sable, ne laissant dépasser que le museau et les yeux, afin d'attendre ses proies, de se protéger de la chaleur ou encore lorsqu'il flaire un danger. Serpent aux moeurs le plus souvent nocturnes, le céraste est un carnivore qui se nourrit de souris, de gerboises, d'oiseaux ou de petits lézards. La femelle pond de 6 à 12 oeufs qu'elle va couver pendant 56 jours. Le mot, emprunté au latin cerastes, vient du grec kerastês "cornu". Ce mot possède au total 9 anagrammes valables au scrabble.

    Le céraiste est une petite plante herbacée très répandue, de la famille des caryophyllacées, dont il existe de nombreuses espèces. A l'état sauvage, on la rencontre en montagne comme en plaine, dans les pâtures, le long des chemins et des haies et parfois sur des pentes rocheuses. D'avril à juillet, son feuillage dense s'efface rapidement sous une profusion de fleurs blanches étoilées. Les céraistes sont très faciles à cultiver et à multiplier et s'intègrent parfaitement dans les jardins, où ils forment de superbes tapis argentés. Ils se glissent dans les rocailles, en bordure de massif, dans des auges, mais aussi dans les joints des murs ou des dallages. L'étymologie du nom de cette plante est voisine de celle de notre vipère ci-dessus : le mot vient en effet du grec keras "corne" car le fruit est plus ou moins courbé en forme de corne. Ce mot compte 4 anagrammes : ÉCRÉTAIS, ÉCRIÂTES, SECRÉTAI et SECTAIRE.


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    Voici deux mots homophones qui sont tous deux issus de l'Antiquité. Notez que l'un est masculin, l'autre féminin.

     

    Un triaire était un soldat de la région romaine combattant en troisième ligne. Les triaires étaient des vétérans de l'armée, distingués par leur courage. Le mot nous vient du latin triarius.

    Ce mot compte 3 anagrammes : RETIRAI, TIRERAI et TRIERAI.

     

    Une trière (synonyme : trirème) était, dans la Grèce antique, un navire de guerre à trois rangs de rameurs superposés. Ce vaisseau pouvait mesurer 40 mètres et compter 200 rameurs. La trière embarquait des fantassins pour mener des raids dans les territoires ennemis proches de la mer. Le mot vient du grec triêrês.

    Ce mot, lorsqu'il est au pluriel, possède 3 anagrammes : ÉTRIERS, RÉITRES et RETIRES.


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    Un gerseau est un cordage avec lequel on soutient et on renforce une poulie sur un bateau. Le mot serait une altération de herseau, diminutif de herse. Au singulier, ce mot compte 5 anagrammes : ARGUÉES - GUÉERAS - RAGEUSE - RAGUÉES - USAGÈRE.

    Le gerzeau est une plante parasite annuelle également appelée nielle des blés. Pouvant mesurer jusqu'à 80 cm de hauteur, elle est couverte de poils blanchâtres et présente des feuilles opposées et des fleurs solitaires, généralement de couleur pourpre. Pour Robert, ce mot est dérivé de jarzeu "ivraie", qui viendrait peut-être de l'ancien français jard "poil dur de la laine". Ce mot possède une anagramme : GUÉRÉZA (singe noir et blanc).


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    4 homophones pour 3 définitions distinctes dans l'ODS...

    Un boucau (au pluriel : boucaux) est l'entrée d'un port, plus spécialement dans le Midi. Le mot vient du provençal boucau, bouco "bouche". Notons que ce nom est aussi celui d'une commune des Pyrénées-Atlantiques (Le Boucau) située près de Bayonne. Le tirage ABCOUU? permet de faire 5 scrabbles de 8 lettres (BEAUCOUP - BOUSCULA - COURBATU, ainsi que ses homophones BOUCAUDS et BOUCAUTS...).

    Un boucaud ou boucot est le nom donné dans certaines régions (notamment dans l'Ouest de la France) à la crevette grise. A rapprocher de bouquet (crevette rose). Si BOUCAUD ne scrabble que sur un S pour le mettre au pluriel, BOUCOTS scrabble quant à lui sur un H pour jouer BOUCHOTS qui est... un parc à moules.

    Un boucaut est une futaille pour marchandises sèches : tabac, café, sucre... ce mot peut venir de l'ancien français bouc "outre", "grosse bouteille" qui remonterait au latin buttis "tonneau". Mis à part sur un S qui le met au pluriel, ce mot ne scrabble que sur un R (COURBATU).


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    Le thoron est un élément radioactif naturel analogue aux gaz rares : il s'agit d'une émanation de thorium, ce métal blanc et cristallin extrait de la thorite (silicate hydraté). Le nom de ce métal vient de celui de Thor, dieu du tonnerre dans la mythologie scandinave. Pour le scrabbleur, THORON ne possède pas d'anagramme, au singulier comme au pluriel. Outre son pluriel, THORON n'admet que deux rajouts en 6 + 1 : HONORÂT et TORCHON.

    Un toron est un cordage fait de plusieurs gros fils tordus ensemble. Il peut s'agir aussi d'un câble de section circulaire constitué de conducteurs électriques, également tordus ensemble. Notons le verbe dérivé, toronner (assembler des fils en torons) ainsi que la toronneuse, qui est une machine pour tordre les torons d'un câble. Le mot vient du latin torus "corde". Il ne possède pas d'anagramme au singulier et n'en compte qu'une seule au pluriel : ROTONS.


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    Une brisolée est un repas valaisan composé de châtaignes grillées et de fromages. On peut y associer charcuterie et fruits, et l'accompagner de vin rouge ou blanc. Le mot vient du patois valaisan brejoïeu "cuit sur la braise".

    Une frisolée (ou friselée) est une maladie de la pomme de terre due à un virus, dans laquelle le feuillage atteint a un aspect frisé, gaufré. Ce mot est dérivé de frisoler, diminutif dialectique de "friser".

    Pour le scrabbleur, il faut savoir que ni brisolée, ni frisolée n'ont d'anagramme. En revanche friselée en compte un : refilées.


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    Une mandole (ou mandore) est un petit luth médiéval de 4 à 6 cordes, mais au son plus aigu que le luth. Elle est considérée comme l'ancêtre de la mandoline. Elle n'est plus utilisée aujourd'hui, même si la musique algérienne utilise un instrument apparenté à la mandole, utilisé par les chaâbis. Le mot mandore est une altération de l'italien pandura.

    Une mendole est un poisson osseux commun dans les fonds rocheux de la Méditerranée, pouvant atteindre 25 cm de long. Son corps est de forme ovale et il se caractérise par une large tache brune sur les flancs. Le mot vient de l'ancien provençal amendolla, dérivé du latin populaire mœnola.

    Ces deux mots de sept lettres n'ont pas d'anagramme. Toutefois au pluriel, MENDOLES en compte une : DÉMÊLONS. En outre, MANDOLE permet 7 rajouts en 7+1 alors que MENDOLE n'en donne que 3 (pluriel compris).


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    Le phyllade est un schiste dur et luisant proche de l'ardoise et à l'apparence soyeuse.

    Le phyllode est un pétiole aplati qui remplace une feuille. On le rencontre notamment chez diverses espèces d'acacias.

    Ces deux mots présentent le même radical phyll-, du grec phullon "feuille". Ceci est logique pour phyllode, mais il faut savoir que le phyllade est une roche métamorphique à structure feuilletée, d'où son origine : phullas + ados = "feuillage", "lit de feuilles".

    Notons que phyllode a un autre sens (absent de l'ODS) où il apparaît en temps qu'adjectif : une tumeur phyllode (tumeur généralement bénigne au niveau du sein).


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    De nombreux mots de l'ODS sont homophones avec un autre mot, ou diffèrent de ce dernier d'une lettre ou deux... On peut arriver à les confondre et on finit par douter de leur existence. Cette nouvelle rubrique va répertorier ces mots qui se ressemblent tant, mais n'ont pas la même signification.

     

    Il ne faut pas confondre CASSEAU et CASSOT. Ces deux homophones ont un sens différent :

    Le casseau est un compartiment de la casse qui est utilisé par le typographe et lui servant à ranger les caractères spéciaux. Il faut savoir qu'une casse désigne, en imprimerie, une boîte divisée en casiers et contenant les caractères.

    Le cassot est, au Québec, un petit cageot, une barquette ou autre récipient léger dans lequel on met certains produits alimentaires notamment fruits, légumes, frites... : un cassot de fraises.

    Notons toutefois que le Robert indique que cassot s'écrit aussi casseau, ce qui n'est pas le cas dans l'Officiel du Scrabble. Quand au Petit Larousse, il ne mentionne qu'une seule et même orthographe pour ces deux objets : casseau. Ce dernier ouvrage cite, en outre, l'expression "maigre comme un casseau" pour désigner une personne particulièrement décharnée.

     

    En conclusion nous pouvons constater malgré tout que casseau ou cassot servent, dans les deux cas, à ranger "quelque chose" !

     



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