Ni kani baani * ! Zarma est le nom d'un peuple du Niger, ainsi que d'un dialecte parlé non seulement à l'ouest du Niger mais aussi dans les zones frontalières du Bénin, du Burkina Faso et du Mali.  Ce dialecte songhai compte plus de 2 millions de locuteurs. Faute d'avoir sa propre écriture, il s'écrit avec l'alphabet latin.

Du nom de ce peuple dérive celui d'un département nigérien, le Zarmaganda, particulièrement aride et affecté par une grave crise alimentaire due à la sécheresse.

Pour le scrabbleur, un mot court intéressant d'autant plus qu'il constitue une rallonge à laquelle il faut songer si ARMA se trouve sur la grille.

* bonjour, en zarma.

Un ponor est un gouffre dans lequel se perdent certaines rivières des poljes (vastes dépressions fermées d'origine karstique). Leur obstruction, par la glace ou les débris, peut provoquer des inondations.

Le mot ponor est d'origine serbo-croate, il signifie "abîme".

Ce mot entré dans la septième édition de l'ODS a pour anagramme PORNO.

Le salambo ou salammbô est selon l'ODS 7, un "petit gâteau au kirsch". Il se présente sous la forme d'une sorte de chou oblong garni de crème pâtissière aromatisée au kirsch et de vanille. Il peut être glacé au caramel avec des pistaches concassées ou des amandes effilées, mais il est souvent recouvert d'un fondant coloré généralement vert, d'où son nom de "gland" pâtissier, en usage dans le Nord de la France.

"Salambo" est un des noms de la déesse égyptienne Astarté. Il vient du phénicien Shalambaal "image de Baal" (Baal désignant le Seigneur en hébreu). Salammbô est aussi un roman historique de Gustave Flaubert paru en 1862, dont le nom de l'héroïne a donné le titre. Et ce livre (qui a inspiré un opéra) serait à l'origine du nom de cette pâtisserie...

Pour le scrabbleur : SALAMBO et SALAMMBO n'ont pas d'anagramme. En 7+1, outre son pluriel sur un S et son autre graphie sur un M, SALAMBO n'admet que deux autres rajouts : + P = APLOMBAS et + U = SOUMBALA. Notons que SALAMMBO se rapproche de SOMMABLE, le tirage ABLMMOS offre les deux solutions en appui.

Un travois est une sorte de traîneau, plus précisément un système de traction rudimentaire composé de deux perches attachées par une extrémité aux flancs d'un animal, l'autre traînant sur le sol. Les deux perches sont liées par une structure permettant le transport de bagages ou de marchandises. Très prisé par les Indiens d'Amérique, il s'agit d'un mode de transport très ancien. En effet il a été notamment découvert, dans le Jura, un travois daté du 31e siècle avant J-C !

Ce mot est peut-être dérivé de l'ancien français trev "poutre".

Pour le scrabbleur : ce mot de 7 lettres ne possède aucune anagramme. Il permet 8 rajouts en 7+1, sur 5 lettres distinctes : +A (AVORTAIS), +B (VIBRATOS), +E (OVARITES, VOTERAIS, REVOTAIS), +L (LIVAROTS), +U (TROUVAIS, VOITURAS). Parmi les 39 rajouts possibles en 7+2, citons les sélectifs CONTRAVIS, ROTAVIRUS, SURMOTIVA (ODS 8) ou VECTORISA.

Le grolleau est un cépage peu cultivé en France, que l'on trouve principalement dans le pays de Loire. Son origine est récente, puisqu'il est signalé pour la première fois en Charente, autour de 1810. Ce raisin noir de taille moyenne possède un nez puissant aux arômes de fruits rouges et donne des vins peu alcoolisés. Il entre dans la composition de diverses appellations telles que le Touraine ou le Rosé d'Anjou. Il existe aussi un cépage blanc, notamment utilisé pour l'élaboration des Côteaux-du-Layon.

L'étymologie du nom de ce cépage, parfois orthographié groslot, reste très obscure.

Pour le scrabbleur : ce mot, que l'on peut décomposer par exemple en ROULAGE + L, ne possède aucune anagramme. En 8+1 il ne permet (outre son pluriel, sur un X) que 2 rajouts sur un I : GOUAILLER et ROUGAILLE.

Un quillier (ou quiller) est une grosse tarière de charron, servant à ouvrir les moyeux d'une roue avant le passage du taraud. En charronnerie, une "quille" est en effet une tige métallique recourbée, fixée à l'arrière d'un véhicule à deux roues pour le soutenir quand il est dételé. Cette définition est la seule mentionnée par l'Officiel du Scrabble ; mais ce mot en possède d'autres, en rapport avec le jeu de quilles : pour le Robert, le mot quillier désigne ainsi "l'espace où l'on dispose les quilles", ou encore "l'ensemble des neuf quilles d'un jeu". Toutes ces définitions étaient citées dans l'Encyclopédie de Diderot, qui en donnait même une autre : le quillier était "un amas de jetons" au "jeu de pair à non"... qui semble être tombé dans l'oubli !

Ce mot est dérivé de quille, qui vient lui-même du haut allemand kegil "cheville, piquet", "pieu".

Pour le scrabbleur : QUILLIER peut s'écrire aussi QUILLER (comme le verbe) à partir du 1er janvier 2020. QUILLIER est un mot de 8 lettres sans anagramme et qui n'est décomposable qu'en QUILLER + I ; en outre il n'offre - mis à part son pluriel - qu'un seul rajout en 8+1 : QUILLERAI. Enfin, QUILLIER peut être rallongé en formant COQUILLIER (coquillier,e adj. : formé de débris de coquilles).

Quant à QUILLER, il n'a pas d'anagramme lui non plus, mais permet de scrabbler - outre sur un S - sur un A : QUILLERA, un I : QUILLIER (bien sûr !), un O (ROQUILLE) et un U (QUILLEUR). Au singulier il peut être rallongé antérieurement de multiples façons, grâce aux verbes : béquiller, coquiller, déquiller, enquiller, maquiller, renquiller, resquiller... sans oublier, en 4 lettres : démaquiller, écarquiller, recoquiller et remaquiller.

L'ostrya est un arbre voisin du charme, de la famille des bétulacées. Il en existe une dizaine d'espèces, parmi lesquelles le charme-houblon (photo ci-dessus). Originaire d'Amérique du Nord, ce bel arbre rustique (qui résiste à des températures pouvant descendre jusqu'à - 20°C) possède des feuilles caduques ressemblant à celles du charme. Il produit des chatons (inflorescences) jaunes, et donne des fruits d'un blanc crème faisant penser au houblon. Cet arbre est présent en Europe du Sud, depuis la Méditerranée jusqu'à l'Autriche.

Le mot vient du grec ostrys désignant cet arbre.

Pour le scrabbleur : OSTRYA n'a pas d'anagramme, ni au singulier ni au pluriel. Au singulier on pourra penser (entre autres) à OSTRYA + B = BROYATS, + R = ROTARYS ou + U = YAOURTS. Au pluriel, OSTRYAS permet un seul 7+1 sur un I, avec le joli OARISTYS (mot littéraire désignant un entretien amoureux).

Le carabe est un insecte coléoptère (de la famille des carabidés, qui compte environ 40.000 espèces) dont la carapace arbore souvent des teintes métalliques de couleurs variées (photo ci-dessus : le carabe doré). Certaines espèces telles que le carabe des bois sont cependant de teinte noire. Une de ses paires d'ailes étant atrophiée, le carabe est incapable de voler. Il est de forme plus allongée que les scarabées, avec lesquels il est souvent confondu ; en outre, ses antennes sont plus longues. Carnassier, il dévore de nombreux animaux nuisibles aux récoltes : escargots, chenilles, hannetons... il est de ce fait l'allié des jardiniers. Cet insecte a des activités plutôt crépusculaires ou nocturnes.

Le mot vient du latin carabus, lui-même dérivé du grec karabos, qui a donné aussi scarabée.

Pour le scrabbleur : CARABE, tout comme  CARABIDÉ, n'a pas d'anagramme, ni au singulier, ni au pluriel. Le pluriel CARABES est un mot de 7 lettres qui permet 16 rajouts en 8 lettres sur 10 lettres d'appui distinctes, parmi lesquels CABARDÈS, CARAÏBES ou SCARABÉE. Notons enfin qu'à partir du 1er janvier 2020, KAKAWI peut se décomposer en KAWAII + K.

Un coffin est un étui que les faucheurs portaient autrefois à la ceinture et qui leur servait à ranger leur pierre à faux. Cet objet était fait le plus souvent de bois, mais il pouvait être aussi en corne ou en métal (laiton, cuivre, zinc). Les coffins étaient de taille variable (généralement de 15 à 30 cm) et leur forme était différente selon les époques et les régions. Ils portaient le plus souvent une extrémité pointue, pour pouvoir être plantés dans la terre (par exemple, lors du repos du faucheur). Afin de maintenir la pierre humide, le coffin contenait en principe un fond d'eau ; en effet la pierre à faux doit être humide pour affûter de façon optimale. Selon les régions, cet étui pouvait prendre des noms fort différents : coffi, cossi, coudier, auguet, boutrêye, cafotin, canebutin...

Tout comme couffin, le mot vient du latin impérial cophinus "corbeille, panier" lui-même emprunté au grec cophynos.

Pour le scrabbleur, voici un mot qui au pluriel donne un scrabble unique de 7 lettres, et qui scrabble sur un H (CHIFFONS), un O (COIFFONS) et un U (COUFFINS).

Le mois d'avril est celui du traditionnel poisson, c'est aussi celui où l'on ne doit pas se découvrir d'un fil... le mot s'est d'abord écrit avrill avec deux L. Il est dérivé du latin populaire aprilius, qui serait lui-même dérivé de l'étrusque apru. Ce dernier serait emprunté au grec Aphrô... en définitive "avril" serait donc le mois d'Aphrodite. Signalons l'existence de mots dérivés comme l'adjectif avrillé,e (qui qualifie un blé semé en avril) ou encore avrillée, qui désigne aussi bien un liseron qu'une averse de printemps douce et tiède ; pour Chateaubriand (Mémoires d'Outre-Tombe), avrillée était employé par les poètes gaulois pour parler des quelques jours précédant le mois de mai. Toutefois, ces mots ne sont pas mentionnés dans l'Officiel du Scrabble.

Quant à la tradition du poisson d'avril, elle reste controversée. Elle remonterait à 1564 où Charles IX a décidé que l'année commencerait le 1er janvier, au lieu - selon la légende - du 1er avril... ce qui n'a pas empêché des plaisantins de continuer à fêter le nouvel an le 1er avril en offrant des cadeaux... ainsi, avril arrivant en fin de carême où la consommation de viande était interdite, il était courant d'offrir un poisson. Mais d'autres préféraient jouer des tours aux autres, par exemple en leur offrant de faux poissons ! D'où l'origine de notre tradition... mais pour d'autres "historiens", une blague à succès consistait à jeter des poissons à la rivière alors que la pêche devenait interdite en avril, période de reproduction...

Pour le scrabbleur : le mot compte trois anagrammes : LIVRA, RIVAL et VIRAL.

La géopélie est un genre de petit pigeon ou de tourterelle, de la famille des columbidés, originaire de Malaisie et d'Australie. Ce genre désigne cinq espèces différentes, parmi lesquelles la géopélie zébrée qui apparaît sur la photo ci-dessus. La géopélie diamant, appréciée comme oiseau de compagnie, est la plus petite colombe connue : sa longueur n'excède guère les 20 cm. Les géopélies se nourrissent principalement de graines et de végétaux.

Le mot vient du grec géo- "terre" et peleia "pigeon".

Pour le scrabbleur : GÉOPÉLIE n'a pas d'anagramme et n'est pas décomposable en 7 + 1. Hormis son pluriel il n'accepte qu'un seul rajout en 8 + 1 : ÉPILOGUÉE.

Le vervet est un singe cercopithèque de l'Afrique subsaharienne. Ce mot est un nom vernaculaire qui peut désigner différentes espèces, souvent proches voisines. Ainsi le mot "vervet" peut selon le cas se rapporter au "singe vert", ou au grivet, primate que l'on retrouve de l'Ethiopie au Soudan. Dans tous les cas, ces noms font référence à des singes à longue queue (elle peut mesurer jusqu'à 1,20 m de long), et qui passent une partie de leur temps dans les arbres, l'autre partie au sol. Ils sont omnivores mais ont une appétence certaine pour les fruits. Les vervets vivent en groupes très hiérarchisés, qui peuvent compter 50 individus.

Le mot grivet serait une altération de gris-vert, tandis que vervet ne fait allusion qu'à la seule couleur verte.

Pour le scrabbleur : Ces deux mots sont des rallonges, sur VERVE et GRIVE avec un T final. Les pluriels VERVETS et GRIVETS donnent chacun un scrabble de 7 lettres unique (sans anagramme). VERVETS ne scrabble que sur un I pour donner VETIVERS. En revanche GRIVETS permet de scrabbler sur 3 lettres, également des voyelles : A (GIVRÂTES, GRAVITES, VITRAGES), E (GREVISTE, VERTIGES) et O (VERTIGOS).

Le bidens est une plante vivace à fleurs jaunes de la famille des astéracées. Ses feuilles, persistantes, sont vertes et finement découpées. Ses fruits sont souvent hérissés de deux touffes ressemblant à deux dents, d'où le nom de cette plante. Très présent dans les zones chaudes et tempérées, le bidens se propage par zoochorie, en s'attachant au pelage ou au plumage des animaux : c'est ainsi qu'on le retrouve sur de nombreuses îles océaniques. Le bidens aime le soleil et s'adapte à toutes sortes de sol ; il peut être planté en pleine terre ou en jardinière et reste fleuri de mai à octobre, parfois au-delà.

Ce mot ne doit pas être confondu avec son "cousin" bident, qui a la même étymologie mais qui désigne une houe ou une fourche à deux dents.

Pour le scrabbleur : un mot de 6 lettres sans anagramme, facile à mémoriser : BIDES + N.

Voici deux mots homophones qui sont tous deux issus de l'Antiquité. Notez que l'un est masculin, l'autre féminin.

Un triaire était un soldat de la région romaine combattant en troisième ligne. Les triaires étaient des vétérans de l'armée, distingués par leur courage. Le mot nous vient du latin triarius.

Ce mot compte 3 anagrammes : RETIRAI, TIRERAI et TRIERAI.

Une trière (synonyme : trirème) était, dans la Grèce antique, un navire de guerre à trois rangs de rameurs superposés. Ce vaisseau pouvait mesurer 40 mètres et compter 200 rameurs. La trière embarquait des fantassins pour mener des raids dans les territoires ennemis proches de la mer. Le mot vient du grec triêrês.

Ce mot, lorsqu'il est au pluriel, possède 3 anagrammes : ÉTRIERS, RÉITRES et RETIRES.

Une risberme est un talus protégeant un ouvrage hydraulique, ou consolidant un mur. Elle permet notamment de limiter les effets de ruissellement ainsi que de faciliter l'entretien des lieux.

Le mot vient du néerlandais rijsberme, de rijs, branchage, et berme, talus, jetée.

Pour le scrabbleur : ce mot de 8 lettres sans anagramme peut être décomposé, par exemple, en BIREMES + R. Il ne permet - outre son pluriel - que 3 rajouts en 8 + 1 : OMBRIÈRES, REMBRAIES et ROMBIERES.

La patelle est un gastéropode de petite taille que l'on trouve sur les côtes rocheuses. Sa coquille est conique, et peut être ronde ou ovale. Selon les régions, on l'appelle de différents noms : arapède (Provence), bernique ou bernicle (Bretagne) ou encore "chapeau chinois". Les patelles sont herbivores, elles se nourrissent essentiellement d'algues. Cet animal prosobranche (branchies et oreillettes placées en avant du ventricule) peut servir d'appât pour la pêche mais il est également comestible, apprécié par exemple quand il est poêlé dans du beurre ou en persillade.

Le mot vient du latin patella, "petit plat". Notons qu'il désigne aussi un petit vase sacré en forme de plat, utilisé pour offrir les libations.

Pour le scrabbleur : ce mot de 7 lettres possède une seule anagramme au singulier : PELLETA, et trois au pluriel : PASTELLE, PELLÂTES et PELLETAS. Outre sur le S, le nom de notre gastéropode ne scrabble que sur 3 lettres : I (PAILLETÉ et PELLETAI), N (PANTELLE) et T (PELLETÂT).

Le pandanus est un arbuste présent dans les régions chaudes de l'Afrique, de l'Asie et de l'Océanie. Sa tige, souvent ramifiée dans sa partie supérieure, émet à sa partie inférieure de grosses racines adventives qui en se développant, soulèvent le "tronc", recouvert d'une écorce lisse, au-dessus du sol. Certaines espèces (il en existe plus de 600), comme le pandanus utilis originaire de Madagascar, peuvent atteindre 20 mètres de hauteur. Ses feuilles fournissent des fibres textiles qui peuvent servir pour confectionner des sacs, des nattes, ou même des toitures tandis que les fruits (drupes) sont utilisés pour réaliser des colliers ou des couronnes lors des fêtes. D'autres espèces de pandanus sont recherchées comme plantes ornementales. Notons enfin que le vacoa (mot connu des scrabbleurs), est un pandanus que l'on trouve couramment sur l'île Maurice, à Madagascar et à la Réunion.

Le nom de cet arbuste, emprunté au latin scientifique, vient du malais pandan(g).

Pour le scrabbleur, voici un mot de 8 lettres sans anagramme et indécomposable en 7 + 1. Ses lettres contiennent seulement deux mots de 6 lettres : PADANS et PANDAS. Par ailleurs, ce mot n'admet aucun rajout de 2, 3, ou 4 lettres... et pour l'anecdote, seulement deux de 5 lettres (8+5) : DECAPUCHONNAS et ANTIPALUDEENS !

Harare est la capitale du Zimbabwe (ancienne Rhodésie du Sud jusqu'en 1980). La ville, qui portait le nom de Salisbury jusqu'en 1982, compte aujourd'hui plus de 1,5 million d'habitants (les Hararais ou Hararéens) pour une agglomération de près de 3 millions d'âmes. La ville a subi de nombreux changements depuis le début des années 80 : rues rebaptisées, suppression des symboles et des monuments de l'ancienne Rhodésie, destruction des bidonvilles... outre son statut de métropole universitaire et industrielle (manufacture de tabac) la ville possède un certain attrait touristique pour son architecture coloniale, sa cathédrale anglicane et ses jardins botaniques.

Harare est à l'origine, le nom d'une banlieue noire de l'ancienne Salisbury, lui-même dérivé du nom (déformé par les colons) d'un chef de tribu africain, Neharawa.

Pour le scrabbleur : HARARAIS ne possède aucune anagramme (ni au masculin, ni au féminin). Il peut se décomposer en HARIRAS + A. Outre son féminin, HARARAIS donne un seul 8+1 : ARRACHAIS. HARARÉEN, hormis son pluriel, offre également un seul 8+1 : ÉCHARNERA.

La monazite est un nom générique désignant divers phosphates naturels de cérium et d'autres terres rares, telles que le lanthane ou le thorium. De structure monoclinique et radioactif, la monazite peut se trouver dans les sables alluviaux.

Le nom, emprunté à l'allemand Monazit, vient du grec monazein, "être seul" ou "rare".

Pour le scrabbleur : un joli mot de 8 lettres sans anagramme, que l'on peut décomposer par exemple en AMNIOTE + Z. A noter en 8 + 1 : MONAZITE + A = AMAZONITE, + O = ZOOMAIENT et + R = MOZARTIEN.

Il existe un certain nombre de mots qui servent à désigner des objets de peu de valeur... mais ces "mots de rien" peuvent parfois rapporter beaucoup au scrabble, aussi je vous en propose un rapide survol.

On se rend compte qu'une bonne proportion de ces mots ont pour initiale un B (comme BAGATELLE ou BROUTILLE), et le plus souvent ils en comprennent même deux : BABIOLE, BIBELOT, BIBUS, BIMBELOT, BRIMBORION, BÉBELLE (ce dernier étant employé au Québec). L'allitération est d'ailleurs presque omniprésente quand il s'agit de désigner ces choses sans importance. On a par exemple : CACAILLE (Belgique), FIFRELIN, ou encore GNOGNOT(T)E, ce dernier mot étant invariable car employé uniquement dans l'expression : "c'est de la gnognote". Parmi les autres "bricoles à deux balles" on peut citer : AFFÛTIAU, COLIFICHET ou PEANUT qui au Québec devient PINOTTE. Notons enfin la DROUILLE, marchandise de second choix : de la pure CAMELOTE ! De tous ces objets, nos amis belges forment un BROL, bref synonyme de FOURBI.